Prix de Thèse

Créé en 2011, le Prix de Thèse SF2A récompense chaque année un·e jeune docteur·e en astrophysique dont les travaux, particulièrement remarquables, méritent d’être valorisés.

Modalités de candidature

Pour pouvoir se porter candidat·e en 2024 il faut :

– être titulaire d’un doctorat d’une Université française obtenu en 2023.

– être proposé·e par un·e membre titulaire et en activité de la SF2A, à jour de sa cotisation (lequel ou laquelle peut être le directeur de thèse).

Le dossier doit contenir la lettre d’introduction par l’adhérent proposant le ou la candidat·e, un CV du ou de la candidat·e, un lien pour télécharger le manuscrit de thèse, la composition du jury de thèse, les rapports des rapporteurs et le PV du jury, le tout dans un document PDF unique.

La soumission de la candidature s’effectue en remplissant le formulaire en ligne et en donnant un lien vers un site de dépôt du manuscrit de thèse : http://sf2a.eu/limesurvey/index.php/525785/lang-fr

Les principaux critères pris en compte pour l’attribution du prix seront la qualité du manuscrit ainsi que l’originalité et l’impact des résultats astrophysiques. La contribution personnelle du doctorant devra être mis clairement en avant dans la lettre d’introduction de la candidature.

L’ensemble du dossier doit parvenir à la SF2A au plus tard le 12 JANVIER 2024, date de rigueur. La remise du prix aura lieu pendant la « Semaine de l’Astrophysique Française 2023 » (Journées SF2A) qui se tiendra du 4 au 7 juin 2024 à Marseille.

Lauréats précédents

2023 : 
- Marta de Simone pour sa thèse intitulée « Hot corinos : the early organic molecular enrichment of the planet formation zones » (IPAG,Université Grenoble-Alpes) ;

2022 : 
- Benjamin Crinquand pour sa thèse intitulée « Accélération de particules dans la magnétosphère d’un trou noir de Kerr»  (IPAG,Université Grenoble-Alpes) ;

2021 : 
- Lisa Bugnet pour sa thèse intitulée « Caractérisation globale des étoiles de type solaire et magnétisme interne le long de leur évolution. Intelligence artificielle en support de l’astérosismologie et nouvelles contraintes théoriques pour les champs magnétiques internes.» (Laboratoire Dynamique des Étoiles, des (Exo)-planètes et de leur Environement, Département d’Astrophysique du CEA) ;

2020 : 
- Doogesh Kodi Ramanah pour sa thèse intitulée « Bayesian statistical inference and deep learning for primordial cosmology and cosmic acceleration » (IAP, Sorbonne Université) ;

2019 : 
- Martin Turbet pour sa thèse intitulée « Habitabilité des planètes avec un modèle numérique du climat. Application aux exoplanètes et à la planète Mars primitive » (Laboratoire de Météorologie Dynamique, Université de la Sorbonne) ;

2018 : 
- Pierre Janin-Potiron pour sa thèse intitulée « Correction active des discontinuités pupillaires des télescopes à miroir segmenté pour l’imagerie haut contraste et la haute résolution angulaire » (Laboratoire Joseph-Louis Lagrange, Université de Nice, ED Sciences fondamentales et appliquées de Nice) ;

2017 : 
- Jean-Baptiste Fouvry pour sa thèse intitulée « Secular evolution of self-graviting systems over cosmic age » (IAP, Université Pierre et Marie Curie, ED Astronomie et Astrophysique d’Ile de France) ;

2016 : 
- Sandrine Codis pour sa thèse intitulée « De la cosmologie à la formation des galaxies : que nous apprennent les grandes structures de l’Univers ? » (IAP, Université Pierre et Marie Curie) ;

2015 : 
- Quentin Kral pour sa thèse intitulée « Etude des disques de débris avec un modèle numérique de nouvelle génération » (LESIA, Observatoire de Paris) ;

2014 : 
- Elsa Huby pour sa thèse intitulée « Binary system characterization with a fibered non-redundant masking interferometer for high dynamic range imaging » (LESIA, Observatoire de Paris) ;

2013 : 
- Antoine Strugarek pour sa thèse intitulée « Turbulence, transport et con-finement : des tokamaks au magnétisme des étoiles » effectuée au CEA (centres de Saclay et de Cadarache) ;

2012 : 
- Marie Godard pour sa thèse intitulée « Les carbones amorphes hydrogénés : observations, synthèse et caractérisation en laboratoire de poussières interstellaires » effectuée à l’Institut d’Astrophysique Spatiale (Orsay, Université Paris-Sud 11) ;

2011 : 
- Marie-Hélène Grondin pour sa thèse intitulée « Premières détections de nébuleuses avec le Fermi-Large Area Telescope et étude de leurs pulsars » effectuée au Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux-Gradignan (Univ. Bordeaux I).